Pilote de guerre

Au régiment, Brindejonc des Moulinais ne chercha jamais à profiter de sa gloire et de ses honneurs. Sur sa capote de simple soldat, s’étalaient les plus rares récompenses, mais il fit les corvées comme ses camarades et dut même attendre des mois et des mois avant d’être admis à piloter à nouveau : beauté du règlement ! De J. Mortane en 1938. 4ème et dernière partie.

Survoler la France il y a un siècle

Mont Saint-Michel et Saint-Malo

Continuant à additionner les raids et les meetings, Brindejonc des Moulinais se classa troisième derrière Garros, en 1914, dans le rallye de Monte-Carlo, par le voyage Madrid-Monaco. Lui demandant alors quel avait été son vol le plus émouvant, il m’envoya cette réponse montrant son amour du terroir. De J. Mortane en 1938, 3ème partie.

Paris-Berlin-Varsovie en 1913

Au début du siècle dernier, les pionniers de l’aviation rivalisaient de courage, ou de témérité, pour accomplir des exploits plus fous les uns que les autres par esprit d’aventure et de conquêtes, et tenir en haleine le public. Marcel Brindejonc des Moulinais fut l’un d’eux ; il nous est raconté par Jacques Mortane en 1938; 2ème partie.

Brindejonc des Moulinais, aviateur français

En septembre 1938, jacques Mortane, historien et journaliste, rédacteur en chef puis directeur de plusieurs journaux et revues, auteur de plus de cent ouvrages sur l’aviation, dont il avait suivi les débuts, publie dans Jeunesse-Magazine, un article en mémoire de Marcel Brindejonc des Moulinais, pionnier de l’aviation et as de la première guerre mondiale. C’est cet article que nous vous proposons de découvrir.

Alfred Fronval, un des pilotes les plus exceptionnels de son temps

Au début du XXème siècle, la France est en pointe dans la course à la conquête de l’air. C’est la naissance des premières lignes commerciales aériennes, l’âge d’or de constructeurs ingénieux, Farman, Nieuport, Voisin, Morane Saulnier. Des noms d’aviateurs, nombreux à être passés à la postérité, nous reviennent en mémoire : Louis Blériot, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry. Alfred Fronval* était l’un de ces « chevaliers à la monture d’acier », qui firent rêver les plus jeunes comme les plus âgés, icones d’une époque où ils incarnaient l’esprit d’aventure, la liberté et l’audace.