Puisse « Shanghai 1932« ,  combler un peu l’incompréhension entre la Chine et le reste du monde, expliquer une page de son histoire et permettre au lecteur de découvrir l’œuvre de quelques aventuriers de génie qui sont allés il y a près d’un siècle construire à Shanghai quelque chose qui mérite le détour.

En habitant à Shanghai pendant deux ans, j’ai bénéficié de plusieurs circonstances favorables pour l’écriture de ce roman. J’ai pu effectuer toutes les promenades de mes protagonistes et voir ce qu’ils voyaient. Les lieux, les bâtiments que j’évoque existent encore et se visitent. La crise du Covid a recréé artificiellement des conditions proches de celles des années 30. Plus d’avion ; plus d’échanges ; plus de visites. Et sans dévoiler l’histoire, un petit stress, l’impression de vivre, comme en 1932, une période pas très normale.

Au début j’ai pensé inventer une intrigue dans le Shanghai des années 1930 puis, à force de recherches, j’ai réalisé que l’histoire de 1932 valait tous les scénarios et qu’il n’y avait rien besoin d’inventer. Il suffisait d’emmener trois représentants de la présence française dans la mégapole chinoise pour que tout se révèle naturellement.