Une vingtaine de témoignages d'hommes et de femmes ordinaires, ayant lutté pour rester vivants et dignes pendant une période trouble de notre histoire ...
Marinette, institutrice dans un village, confrontée aux restrictions qui affectent la vie quotidienne des français, une période qui marquera sa vie pour les années qui suivront ...
Cécile, infatigable résistante bravant tous les risques par fidélité à ses engagements et à ses camarades, dont beaucoup ne reviendront pas ...
Antoine, une lutte contre l'occupant et ses affidés, un combat pour regagner sa dignité dans une période grise, tumultueuse et complexe ...
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SOUVENIRS 1939 - 1945

Stéphanie Rousselle

Dans Souvenirs 1939-1945, l’auteur a  rassemblé 17 témoignages émouvants d’hommes et de femmes ayant vécu sous l’occupation, alors qu’ils étaient enfants, adolescents ou jeunes adultes. 

Ce ne sont ni des « héros », encore moins des « salauds », mais de simples personnes qui ont traversé la période en naviguant à vue, prenant à chaque moment ou pas les meilleures décisions, ou, s’ils étaient enfants, subissant des évènements qui les avaient frappés. Pour chacun, aucune conviction de nature à tout emporter sur son passage, mais plutôt des instincts, des réflexes ou des façons de prendre les choses tenant lieu de boussole. 

Ce livre s’interroge sur la vie des gens ordinaires pendant la deuxième guerre en France,  entre vivre et survivre. Toutes les personnes interviewées expriment peu ou prou ce qui a caractérisé l’occupation pour un grand nombre de Français, l’attente, la peur et les innombrables  difficultés pratiques de tous ordres : se déplacer, se nourrir, joindre des proches. Beaucoup ont observé, continué du mieux qu’ils pouvaient, et tenté de survivre le moins mal possible — en prenant des risques ou pas.

Ce n’est pas la grande histoire que l’auteur a cherché à décrire, mais plutôt son impact direct sur la vie des gens ordinaires et les perceptions qu’ils en ont eu. Le livre est aussi un hommage à tous ces hommes et femmes qui ont survécu à une des période les plus traumatisantes de notre histoire, et dont nous ressentons encore les stigmates dans la société française actuelle.

// 222 pages. Collection Témoignages.

***

Passionnée d’histoire, titulaire d’un DEA d’Études Anglophones, Stéphanie Rousselle a rencontré toutes les personnes qui peuplent ce livre, ou leurs descendants. Souvenirs 1939-1945 est sa seconde publication.

PROJET COLLEGES

Souvenirs 1939 – 1945 est étudié dans plusieurs classes de 3ème, dans le cadre du programme d’Histoire. Pour en savoir plus

Note à nos lecteurs: si vous utilisez AMAZON, et si la page du livre indique « temporairement en rupture de stock », n’hésitez pas à commander chez votre libraire ou sur les autres plateformes ; le livre est disponible, vous l’obtiendrez en quelques jours. 

Le mot de l'auteur

 Au début des années 2000, au hasard d’une conversation, une personne que j’avais rencontrée peu de temps auparavant me raconta sa guerre. Le récit était passionnant, les souvenirs très nets — au fil des mots une époque, des évènements et différents détails faisaient se rencontrer la petite histoire et la grande. Bien qu’influencée par des évènements plus grands qu’elle, cette histoire individuelle était ordinaire, voire banale. Cinquante-cinq ans après, le narrateur n’avait pas rhabillé les faits d’héroïsme reconstruit, ni altéré son récit pour l’améliorer.

Quelque temps plus tard  je croisai plusieurs autres personnes qui, sans que je les sollicite, me firent part de leur vécu entre 1939 et 1945. Je me demandais chaque fois :comment vit-on une telle époque ? Comment prend-on des décisions alors que les conséquences peuvent être très graves ? Comment gère-t-on autant d’incertitude ?

Ce que je voulais dans ce livre, c’est tenter de retrouver la fraîcheur du témoignage, en parvenant à resituer le point de vue dans l’époque. Une gageure, plus de 70 ans après les faits. Il s’agissait donc que chacun raconte chronologiquement de la façon la plus exacte possible où il/elle était et ce qu’il/elle avait fait — avec le moins d’incursions possible dans « la grande histoire », sauf quand celle-ci venait naturellement.