Le commando Kieffer : les 177 français du jour J (2)

Le 23 Mars 1942, la compagnie d’instruction du commandant Kieffer, qui comprend alors vingt-neuf hommes, prend enfin le nom de compagnie de fusiliers marins français, à la sortie du cours des Royal Marines d’Eastney. C’est l’acte de naissance du premier commando français.

Le chant des partisans : « voilà ce qu’il faut pour la France »

En Mai 1943, les forces de la France Libre décidaient de diffuser à partir de Londres, des messages, consignes et mots d’ordre politiques destinés à la résistance en France. Ainsi devait naître « Honneur et Patrie », émission quotidienne émise sur les ondes de la BBC dont l’indicatif musical deviendra un véritable hymne de la résistance.

Le commando Kieffer, les 177 français du jour J (1)

Le 6 juin 1944 à 7h30 du matin, un commando de 177 soldats français, placé sous le commandement du capitaine Philippe Kieffer, débarque sur les plages de Normandie au sein de la 1ère Brigade Spéciale britannique de Lord Lovat1. Après de violents combats de rue face aux troupes allemandes au cours desquels ils perdent 25% de leurs effectifs, les commandos français participent à la libération de la petite ville normande de Ouistreham. Ils seront les seuls français du jour J, avec la quarantaine de SAS français parachutés en Bretagne la nuit du 5 au 6 Juin 1944.

La complainte du partisan, un chant éternel

En 1943 à Londres, Emmanuel d’Astier de la Vigerie écrit sur une musique d’Ana Marly la Complainte du partisan. La chanson sera diffusée sur les ondes de la BBC pendant la guerre, mais ne sera vraiment connue des français qu’à partir des années 50. Souvent confondu avec le Chant des partisans, parfois entonné à sa suite, il est différent dans sa tonalité et le message transmis.

Août 1944, de l’hôtel de Ville à Notre Dame

Le 25 Août 1944, le gouverneur allemand von Choltitz remet au général Leclercq sa lettre de reddition. C’en est terminé de l’occupation allemande de la capitale française, entamée le 14 juin 1944 après l’étrange ou honteuse défaite, selon les points de vue.

The next time we see Paris

Les archives en ligne de l’INA sont, pour l’amateur de l’histoire du 20ème siècle, comme un grenier dans lequel on irait de surprise en surprise en fouillant au hasard des cartons ou des étagères. La période 1939 – 1945 propose pour Paris près de 500 entrées, en majorité des vidéos, extraits d’actualités, documents ou encore images filmées par des anonymes. Parmi ces petits trésors, se cache un petit film de 9 minutes …